Les livres philosophiques pour l’été, 1

Stanisław Barszczak —Plus de la joie—

Pas cinquante, non pas cent ans, mais aujourd’hui, un homme d’honneur défenseur polonais est a l’apogée de sa taille et sa renommée. On dit meme: le but de l’homme

qu’il est. L’homme n’est pas laissé seul, il co-existe avec les autres. La fameuse devise d’un homme, l’homme est un dieu, est devenu l’interprétation de l’humanisme

moderne. Ce systeme est devenu une source d’inspiration pour les humanistes modernes. Depuis que l’homme est une combinaison de l’âme et le corps, mais celui qui est

vivant, vu a partir de deux perceptions différentes. Soul = Corps, qui est, ces deux choses sont identiques, et l’homme un tout indissociable. Par conséquent, il est

juste d’utiliser ces choses que l’unité inséparable de l’impensable et de la vie. Malheureusement, c’est l’enfer sur terre, est en chaque personne et chaque un de nous

ne peut se tenir devant la cour intérieure de dernier recours. Je l’ai ressuscité pour d’autres, un homme nouveau. Quelqu’un a dit: plus nous avons la joie que nous

sommes rendue opposables. Mais la ssatisfaction avec soi-meme est probablement le plus difficile a atteindre. L’homme, a l’instar de la nature, est animé par le

Conatus : il s’efforce d’augmenter sa puissance d’etre et de pensée. Ainsi quelqu’un décrit la capacité de l’etre a “persévérer dans son etre. Le bonheur n’est pas

une récompense pour la vertu, mais la vertu meme, et nous attendons avec impatience, non pas parce qu’il inhibe le désir, mais a l’inverse, en raison de son bonheur,

on peut inhiber le désir. Vous avez a découvrir le monde de l’esprit, l’esprit seulement. Je viens de l’amour est la joie qui accompagne l’idée d’une cause extérieure.

Meme si a partir d’aujourd’hui, nous allons suivre que de l’amour au bonheur (beatude). Moralité, ils disent certains, c’est l’amour intellectuel de Dieu. Quoi qu’il

en soit, est en Dieu et rien sans Dieu ne peut etre, elle ne donne pas a saisir. Dieu est composé d’un nombre infini de qualités, dont chacun exprime et infini contenu

éternel, existe nécessairement. Mondiale est entraîné par le droit permanent. Chaque phénomene est clairement et inévitablement déterminée par les conditions

générales. Ainsi, le hasard n’existe pas objectivement, c’est un produit de l’homme. Ainsi, l’homme doit etre libre de toute l’homme, il doit etre libre de toute

autorité. Ne laissez pas, ne permettent pas pour rien, cependant. Nous nous référons ici au Dieu qui agit instituée par les lois, et n’est pas contraint par une

personne ou a autorisation restreinte. C’est grâce a la connaissance de Dieu, nous pouvons nous connaître et un autre etre humain. Quelqu’un a dit quelque chose de

plus: vois le Christ, regards en lui, et atteindre le bonheur sans fin, que la béatification, que nous avons un avant-gout de la parole: Si je savais que, demain, le

monde cesserait d’exister, même aujourd’hui, je voudrais un pommier planter. Ici, je renvoie le lecteur au texte chere excommunié Baruch Spinoza, qui semblent etre tres intéressant d’aujourd’hui dans lequel nous essayons de trouver la pensée moderne contemporaine…

—-De L’Ethique:

Proposition 7
Un affect ne peur etre réprimé ni supprimé si ce n’est par un affect contraire et plus fort que l’affect a réprimer.
Démonstration
Un affect, en qu’il se rapporte a l’Esprit, est une idée par laquelle l’Esprit affirme une force d’exister de son corps plus grande ou moindre qu’antérieurement (par

la déf.génér. des affects, qui se trouve a la fin de la part.III). Quand donc l’esprit est sous le coup de quelque affect, le corps est simultanément affecté d’une

affection par laquelle sa puissance d’agir est accrue ou réduite. En outre (par la prop.5) cette affection du Corps reçoit de sa cause la force de persévérer dans son
etre ; elle ne peut donc etre supprimée que par une cause corporelle (par la prop. 6, Part.II) qui affecte le corps d’une affection contraire (par la prop. 5 Part.

III) et plus forte (Par l’Axiome) ; l’Esprit est alors (par la prop. 12, Part. II) affecté de l’idée d’une affection plus forte et contraire a la premiere, c’est-a-

dire que (par la Déf. génér. Des Affects) l’Esprit est affecté d’un affect plus fort et contraire au premier affect, le second excluant ou supprimant donc l’existence

de ce premier affect ; ainsi un affect ne peut etre ni réprimé ni supprimé si ce n’est par un affect contraire et plus fort.
(C.Q.F.D. Source : Baruch Spinoza, Éthique, Traduit par Robert Misrahi, Editions de l’Eclat, 2005)
Baruch Spinoza. CB.
L’Ethique
La répression des affects. Cette proposition du livre IV démontre l’impossibilité de réprimer un affect par la seule connaissance de celui-ci.
En ce sens le spinozisme n’est pas un idéalisme : seul un affect peut en réprimer un autre.

—-Livre V
Proposition 31
Le troisieme genre de connaissance dépend de l’Esprit comme de sa cause formelle en tant que
l’Esprit lui-meme est éternel.
Scolie
Ainsi, plus on est capable de ce genre de connaissance, mieux on a conscience de soi meme et
de Dieu, c’est-a-dire plus on est parfait et heureux (on le verra plus clairement par la suite).
Mais il convient de noter que malgré le fait que nous soyons certains, désormais que l’Esprit est
éternel, en tant qu’il conçoit les choses sous l’espece de l’éternité, et pour mieux faire comprendre
et plus facilement expliquer ce que nous voulons dire, nous considererons l’Esprit comme s’il
venait maintenant a etre, et comme s’il commençait maintenant a comprendre les choses sous
l’espece de l’éternité ; c’est ce que nous avons fait jusqu’ici, et c’est ce que nous pouvions faire
sans risque d’erreur pourvu que nous prenions la précaution de ne rien conclure que de prémisses
fort claires.
—-Note
Tout se passe donc comme si l’esprit commençait seulement maintenant a etre, et cela par le
mouvement meme ou il commence a connaître les choses dans leur éternité. Certes l’esprit est
éternel depuis toujours ; cependant, dit Spinoza, pour mieux comprendre le sens et la portée de
cette éternité, il faut considérer que l’esprit fait l’expérience d’un nouveau commencement: quam
jam inciperet esse, comme s’il commençait seulement a etre.
L’entrée dans le troisieme genre de connaissance, ou nous avons déja constaté que l’esprit est
sa propre cause, en tant qu’il est cause de cette connaissance adéquate (cf. Prop.31), cette
entrée a donc véritablement la signification d’une seconde naissance, c’est-a-dire d’un second
commencement de l’esprit ou l’esprit serait (par la philosophie) son propre fondement, sa propre
cause.
(Source : Baruch Spinoza, Éthique, Traduit par Robert Misrahi, Editions de l’Eclat, 2005,
Robert Misrahi, 100 mots sur L’Ethique de Spinoza, Les empecheurs de penser en rond, 2005)
—-Baruch Spinoza. CB. L’Ethique
L’éternité de l’Esprit
La place de l’éternité est considérable dans le systeme
spinoziste, il est indispensable de bien saisir sa signification.
Cette éternité n’est pas une immortalité : l’esprit disparaît avec
le corps, puisqu’il en est l’idée, la conscience. La partie V de
l’Ethique ne décrit ni l’acces a une quelconque immortalité ni
les contenus d’un tel régime existentiel. L’éternité est au
contraire une maniere actuelle et existentielle de se rapporter
au monde et a soi meme.

—-Livre III
Définition 6
L’Amour est une Joie qu’accompagne l’idée d’une cause extérieure.
Explication
Cette définition explique d’une maniere assez claire l’essence de l’Amour; quand certains auteurs
le définissent comme la volonté qu’a l’amant de s’unir a l’objet aimé, ils n’expriment pas par la
l’essence de l’Amour, mais sa propriété ; mais comme ils n’ont pas saisi avec assez de précision
cette essence de l’Amour, ils n’ont pas été capables non plus de poser un concept clair de sa
propriété et c’est pourquoi cette définition fut jugée par tous comme extremement obscure.
Il convient de noter toutefois qu’en disant que cette propriété consiste, chez l’amant, dans l’union
volontaire a l’objet aimé, je n’entends pas par volonté un consentement, ou une délibération de
l’âme, c’est-a-dire un libre décret (nous avons démontré a la Prop. 48 de la Part.II que c’était la
une fiction), non pas meme un Désir de s’unir a l’objet aimé quand il est absent ou de persévérer
dans sa présence lorsqu’il est présent, puisque l’amour peut se concevoir sans l’un ou l’autre de
ces Désirs; par volonté j’entends au contraire la Satisfaction que l’amant trouve a la présence de
l’objet aimé, satisfaction par laquelle la Joie de l’amant est renforcée ou au moins favorisée.
(Baruch Spinoza, Éthique, Traduit par Robert Misrahi, Editions de l’Eclat, 2005,
Robert Misrahi, 100 mots sur L’Ethique de Spinoza, Les empecheurs de penser en rond, 2005)

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