responsabilité, 2

4. Dieu est au-delà de connaître et d’être

Ce n’est certes pas que Levinas cherche à esquiver un problème. Cela résulte de ce que pour lui, Dieu échappe une fois pour toutes à la catégorie de l’existence et n’est pas plus un objet de connaissance. Dieu n’est pas un être, fut-il qualifié de suprême. Sans le savoir, Levinas rejoint par là un énoncé du Gaon de Vilna : de l’Infini, on ne peut rien dire ; on ne peut même pas le déterminer comme “l’existant nécessaire”. Même cette formulation, pourtant acceptée par la théologie juive classique, est ainsi dépassée. On a parfois classé Levinas parmi les penseurs “religieux”. C’est là à l’évidence une déformation. Non pas qu’inversement, il faille le faire figurer dans le camp des “laïcs”. Mais les catégories mêmes de “religieux” et “laïc”, prises dans leur sens habituel, sont des déterminations relatives à un domaine dont Levinas s’échappe, au dessus duquel il s’élève. Il n’est pas partie prenante à cette controverse. Certes il emploie souvent le vocabulaire de la “religion”, mais toujours en lui donnant un sens éthique, et cela, même dans ses écrits “confessionnels”. Ecoutons-le : » La relation morale réunit donc à la fois la conscience de soi et la conscience de Dieu. L’éthique n’est pas le corollaire de la vision de Dieu. Elle est cette vision même… Dans l’Arche Sainte d’où Moïse entend la voix de Dieu, il n’y a rien d’autre que les tables de la Loi… “Dieu est miséricordieux” signifie “Soyez miséricordieux comme lui”… Connaître Dieu, c’est savoir ce qu’il faut faire… »Le pieux, c’est le juste. Les textes de cette facture sont légion dans l’œuvre de Levinas. Comment ne pas remarquer à cet égard l’étrange convergence de Levinas avec un autre grand penseur du XXe siècle, le Rav Kook, qui, venu d’un tout autre horizon, se maintenait lui aussi avec fermeté au dessus des controverses mineures et écrivait : « Cela ne nous chagrine pas si telle ou telle structure de justice sociale s’établit sans la moindre mention de Dieu, car nous savons que la seule exigence de justice, sous quelque forme que ce soit, constitue par elle-même l’épanchement divin le plus lumineux… »Cette conception, Levinas l’appliquait sans ambiguïté à l’Etat d’Israël. Vivant en diaspora et “ne courant pas de risque quotidien”, il s’est toujours interdit de formuler des critiques publiques à l’égard de la politique israélienne, même lorsqu’elle lui faisait problème. Mais il y a beaucoup plus : l’existence et la vocation d’Israël ont un sens qui transcende la politique. Sur ce point, vital entre tous, et qui ne requiert pas de compétence philosophique particulière, laissons-le s’exprimer largement avec son langage d’or où chaque mot compte : « L’important de l’Etat d’Israël ne consiste pas dans la réalisation d’une antique promesse, ni dans le début qu’il marquerait d’une ère de sécurité matérielle — problématique, hélas ! — mais dans l’occasion enfin offerte d’accomplir la loi sociale du judaïsme. Le peuple juif était avide de sa terre et de son Etat, non pas à cause de l’indépendance sans contenu qu’il en attendait, mais à cause de l’œuvre de sa vie qu’il pouvait enfin commencer. Jusqu’à présent il accomplissait des commandements ; il s’est forgé plus tard un art et une littérature, mais toutes ces œuvres où il s’exprimait demeurent comme les essais d’une trop longue jeunesse. Enfin arrive l’heure du chef-d’œuvre. C’était tout de même horrible d’être le seul peuple qui se définisse par une doctrine de justice et le seul qui ne puisse l’appliquer. Déchirement et sens de la Diaspora. La subordination de l’Etat à ses promesses sociales articule la signification religieuse de la résurrection d’Israël comme, aux temps anciens, la pratique de la justice justifiait la présence sur une terre. C’est par là que l’événement politique est déjà débordé. Et c’est par là enfin que l’on peut distinguer les juifs religieux de ceux qui ne le sont pas. L’opposition est entre ceux qui cherchent l’Etat pour la justice et ceux qui cherchent la justice pour la subsistance de l’Etat… Justice comme raison d’être de l’Etat — voilà la religion. »

5. Le devoir, la subjectivité, la réponse, la fraternité

Il est légitime de se demander quelle est l’exacte relation de la pensée de Levinas et du judaïsme. A mon sens, ce problème reste essentiellement non résolu. Certes l’œuvre de Levinas ne manque pas d’indications précieuses à cet égard, mais elles se situent le plus souvent dans un cadre formel. D’un côté, Levinas ne vise aucunement à “accorder” philosophie et judaïsme et répond à Lyotard qu’il n’est pas un “penseur juif” mais un “penseur tout court”. Ses textes philosophiques et ses écrits qu’il qualifie avec humour de “confessionnels” sont publiés chez des éditeurs différents. Sa démarche philosophique se déroule selon sa logique propre, l’invocation d’un verset de la Bible pouvant être une illustration mais jamais une preuve. Cependant d’un autre côté, Levinas considère qu’une pensée philosophique s’enracine dans des expériences préphilosophiques et reconnaît à l’histoire juive de notre temps et principalement à la tragédie de la Shoah une place éminente dans l’orientation de sa réflexion. De même écrit-il qu’il a pu être inspiré, peut-être sans le savoir, par le texte biblique. En tout cas, il se voit comme descendant direct et proche des habitants du “jardin de l’Ecriture”. L’œuvre de Levinas est d’ores et déjà traduite en de nombreuses langues. Du point de vue strictement philosophique, elle a déjà fait l’objet de nombreux travaux. Répétons que l’histoire abondamment Juif que l’utilisation de la Bible fondée sur la puissance et la transcendance. Israël est avide de bonheur œuvre de sa vie pourrait commencer. L’Etat d’Israël, c’est précisément que la justice, d’être ainsi. Il vous suffit pour cette justice. Ensuite, la présentation ci-dessous pour les citoyens. la citoyenneté d’État est basée sur des réponses subjectives, de la fraternité. Pour dépasser l’exigence dans cet État doivent se réveiller la prochaine génération de personnes pour sauver la plus grande liberté individuelle. «Vous ne ruinez autels du passé, même si elles se sont améliorées il faut à ériger.« Je suis déjà lié par la foi et de sacrifice personnel. Donc, prions-nous. Parce que nous sommes les mêmes, mais la prière change tous. Pour travailler pour bon fin de la vie humaine il doit commencer. Malheureusement, il est la prochaine génération. Alors que nous sommes ensemble, les données ne sont pas créé l’homme à la fois personnellement et moi-même. Le plus beau jour au début de mai de cette année, l’épiscopat polonais a mis le cardinal Claudio Hummes, Préfet de la Congrégation pour le Clergé en charge pour celebrer la plus grave messe de cet fete. Prêtres polonais de tous les coins doivent comparaître aux pieds de Notre-Dame de Czestochowa Reine de la Patrie, dans la prière. Que cette prière porte les fruits escomptés. Personnellement, je suis toujours avec le Christ, Bon Pasteur, comme un troupeau de tous les hommes de bonne volonté, pas même avec maintenant le cardinal Hummes qui est Brésilien. Mais la reprise de la procession à la Mère Noire, la belle Dame. Et maintenant, que le dimanche blanc pour tous les lecteurs de notre journal réitére le souhait de soins de la Vierge de Czestochowa, la plus grande bénédiction de la présence de Dieu parmi vous des paroles de Jésus de la vie et aussi la constante santé.

Stanislaw Barszczak; The Priest and the Rabbi…

1. Finding the topic

Three years ago I once edited the book titled ‘The neighbor and he. The philosophy of Paul Ricoeur and Emmanuel Levinas, Czestochowa, 2008. I have considered there the thoughts of the philosophers above-mentioned in the subject person, entity, community. Some thoughts, however –as I constantly claim- require the new ) rapprochements, based on the people’s world around. Right at the beginning of this essay I wish to underline that we stand here for the world of values, that would be assumed by the next generation of human societies. And so with one hand, the sense of the person we see in a clarity of his example, but on the other hand, a person-a subject depend during of a time of the courts on the “power” of an current values of the unreal. To our great disappointment it emerges here an dependency of a subject from a necessity, that exists in the unreal realm of values, even for the twinkling of an eye. The value is independent from the object of cognition. The philosopher offered us a transcendent memory with the perceiving subject. We rely on memory in order to eject the subject and make its appreciation. Because the reality itself is not sufficient H. Rickert relied on the so-called a objective knowledge. Thus, true or cognitive thinking is something more than pure thought. Here the essence of knowledge lies in the act of issuing a court: confirmation or denial. Such an approach makes it impossible to base the knowledge on the transcendent degree. Since the act of knowledge is an act of evaluative knowledge, which includes what does not exist, the philosopher says about a property of the values, as a combination of the values with a reality. So, a man “is”, the values are valid. The subject without a value it remains incomplete. Only the presence of the values in the subject it produces a sense of certainty. In the space of thinking, Rickert says, must appear as some “an empty place”, a seat non-fulfilled. We want to fulfill this place by memory, which I note as non-giving up of a person of a floating, varying moods of his time, but as building all with a life’s testimony of my own. We have a perfect time. But today we become still a totally ruin of our lives. So, S. King is making such diagnose of it: “Once, not so long ago, a monster came to a town, “Aim in the eye, shoot the mind, kill the heart,” “Give me a choice, and I move ‘Midsummer Night’s Dream’ on ‘Hamlet’ in each period of time.”In the twentieth century Emmanuel Levinas, who has been knowing a magnificent master, Lord Chuchani, he opened before him the importance of the Talmud and the role of the approximation method to him, he wrote:” Good luck to gain the world, to descent as the son of this people in the right line, without to be based on any mediation! How good to be a Jew!”Although he said about himself that he is not a “Jewish thinker”, but was “just a thinker.” So we have pure a light of God of the Old Testament. But we live in a time more and more in the light of Jesus, which is no longer pure love, but a true love of Jesus. Saint Padre Pio after he showed totally, the victorious way of light of Jesus. Do not run here and there, but you should tie with Jesus, make an appointment with Jesus Christ the Saviour. Everyone had had a pearl in a life. But there is many people, who bring back the wrong way, there is a need to cooperate with Jesus. We are the same always, but just a prayer changes us, we must appreciate the offering, but more and more the sacrifice, said Padre Pio. Listen, there is a diversity of an overly abundance, then there are being creating the infrastructure. The period of three days of twelve-year Jesus in the Temple in Jerusalem is a very important. Stage of ignorance before him, and Jesus is growing. And after three days he won a mature stage. Such Jesus obediently strives to Nazareth, though he returns to Jerusalem. And we also must choose the path on a life(not one). Behold, the Lord believe me, goes with me, will forgive. You do not take the pharaonic bondage. So, pharaoh was disturbed in the birth of the people of Israel. In our days we also have a difficult condition of a discussion; the thinking it realizes on the emptiness, loneliness. R. Rorty argued that “although we are cobwebs of the beliefs and desires, but we do not refer to the truth, but to Christ himself.” In the world of the various declarations and the questions about, the nature of human identity has the sense of intricate also. In this article I would like very briefly to present the main thesis of Emmanuel Levinas’ books about our dying for one another and thus to stand near Rickert’s “blank space”, and at the same time because it is a high rate to present something new. So the “Subject or I”- from the position of neighbor, who knows which compels to, put, hold time, and he believes that the work of his life would finally begin wisely. For Heidegger’s ethics is the only way of being among others, and even relatively removable. Levinas gives ethics the statute of first philosophy, the ethics he means is not so a search for improvement and personal fulfillment, but the responsibility towards neighbor’s face (autrui), which it cannot avoid and there is the secret of his unity (unicite). Nobody can replace me in the practice of this responsibility. cdn

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