responsabilité

Stanislas Barszczak ; Le prêtre et le rabbin

1. A la recherche de la sujet

Il ya trois ans j’ai déjà édité le livre sous le titre : « Autrui et lui. Philosophie de Paul Ricoeur et d’Emmanuel Levinas », Czestochowa, 2008. J’ai présenter là les considerations des choisis penseurs sur sujet, personne, communauté. Certains pensées cependant imposent constamment de nouveaux gros plans, cela m’est venu dans la tête, basés sur tout le monde autour de nous. Dès le début de cet essai, je tiens à souligner que nous pouvons être ici en tant que meilleurs tireurs de la prochaines générations des sociétés humaines. Et si, d’une part le sens de la personne que nous voyons dans la validité de sa exemple, mais de l’autre coté la personne morale est soumise au cours, à ceux de la période de l’affaire devant les tribunaux, est soumise ses idées à ceux du «pouvoir» qui vient de la valeur de l’irréel. Il y a une certaine dépendence de la personne de la nécessité qui existe dans le domaine irréel de valeurs, même pour un clin d’œil. La valeur est indépendante de l’objet de la cognition. Le philosophe nous a offert une mémoir transcendant devant le sujet connaîssant. Nous comptons sur la mémoire pour éjecter le sujet et l’appréciait. Parce que la réalité elle-même n’est pas suffisant H. Rickert s’est fondé sur les soi-disants, sur « la connaissance objective ». Ainsi, la pensée vraie ou cognitive est en tout cas quelque chose de plus que la pensée pure. C’est là que réside l’essence de la connaissance dans l’acte de délivrance de la cour: une confirmation ou une infirmation. Une telle approche ne permet pas de compter sur la connaissance du degré transcendantale. Car l’acte est un acte de connaissance d’évaluation, qui comprend ce qui n’existe pas, le philosophe dit sur les valeurs comme des propriétés, comme une combinaison ceux avec la réalité. Ainsi l’homme « est » par exemple , mais les valeurs font valoir ses droits. Le sujet sans valeur demeure comme incomplète. Seule la présence de la valeur en sujet organisme à produire un sentiment de certitude. En l’espace de la pensée, dit-il Rickert, doit apparaître « un endroit vide ».” Nous voulons remplir ce lieu par endroits, avec la mémoire de ce lieu, qui je note ici comme un appel de mobilisation de non se subordonner de la personne, à cause de supprimer d’elle des humeurs changeantes de son temps, mais de construire tout le monde, de prêcher d’exemple pour tous, d’être les témoignages de la vie. Nous avons un parfait temps. Mais aujourd’hui, nous sont encore totalement ruine de la vie. S. King va à diagnostiquer: «Une fois, pas si longtemps, un monstre alla à la ville», «J’ai un but l’œil, je m’empare de l’esprit, Je tue avec le cœur »,« Donnez-moi un choix, et je déplacerai »Midsummer Night’s Dream» sur «Hamlet» dans chaque période de temps. “Au XXe siècle, Emmanuel Levinas, qui possédait maître magnifiques, Mr Chuchani, découvrant devant lui l’importance du Talmud et le rôle de la méthode d’approximation à lui, il écrit:« Bonheur de venir de ce monde, de descendre comme fils de ces hommes, en ligne droite, sans recourir à la médiation de quiconque ! Qu’il fait bon d’être Juif!” Bien qu’il a dit sur lui-même qui n’est pas un « penseur juif », mais«, mais un « penseur tout court ». Donc, nous avons la lumière pure de Dieu de l’Ancien Testament ici. Mais nous vivons à une époque de plus en plus avec la lumière de Jésus, qui n’est plus l’amour pur, mais l’amour de Jésus. Saint Padre Pio pourrait tout à fait viser à la lumière de Jésus dans la manière victorieuse. Ne pas courir ici et là, mais avec un cravate, il faut se lier avec Jésus, pour rendez-vous avec Jésus-Christ le Sauveur. Tout le monde avait une perle dans sa vie. Mais il y a beaucoup des hommes qui ramènent au chemin cahotan et nous pouvons s’arrêter à mi-chemin. Il est nécessaire de coopérer avec Jésus. Nous sommes les mêmes, mais la prière change tout, nous devons apprécier une offre, le dévouement, mais plus encore le sacrifice, dit le Padre Pio. Ecoute, il ya dans le monde une diversité de trop abondante, ainsi nous devont creer de l’infrastructure. Une période de trois jours de Jésus de douze ans dans le Temple de Jérusalem est très important. Stade de l’ignorance devant lui, et Jésus qui grandit. Et au bout de trois jours, nous avons un stade de maturité. Jésus s’efforce docilement à Nazareth, et puis retourne à Jérusalem. Et nous devons choisir la voie (pas une seul). Voici, le Seigneur qui me crois, va avec moi, pardonnera. Ne prenez pas de l’esclavage pharaonique. Pharaon a été perturbé dans la naissance du peuple d’Israël. Et nous avons une discussion difficile, la pensée, il se réalise dans le vide, dans la solitude. R. Rorty nous a fait valoir, bien que même si nous sommes toiles d’araignées, de croyances et de désirs, nous ne se dirigissions jamais à la vérité, mais à seul le Christe. Dans le monde de diverses déclarations, une question sur la nature de l’identité humaine a aussi le sens du complexe. Dans cet article, je voudrais très brièvement présenter la thèse principale du livre d’Emmanuel Levinas sur un autrui, qui vient à l’idée ici, parce qu’il y a il est premier de nous, qui est plus mort que vif maintenant. Nous voulons prendre lieu nouvel pour un autre type de “endroit vide” de Rickert. En même temps nous pouvons produir ici quelque chose de nouveau. Ainsi nous avons « le sujet ou soi » de la position du prochain – qui sait, qui oblige à, met, tient le temps, et il voudrais croire que l’œuvre de sa vie puisse enfin à bon definitivement commencer. Alors que pour Heidegger, l’éthique n’est qu’un mode d’être parmi d’autres et même relativement accessoire, Levinas donne à l’éthique le statut de philosophie première. Soyons plus précis. Par éthique, Levinas entend non pas une recherche de perfectionnement ou d’accomplissement personnel, mais la responsabilité à l’égard d’autrui à laquelle le moi ne peut échapper et qui est le secret de son unicité : personne ne peut me remplacer dans l’exercice de cette responsabilité.

2. Tenir compagnie a voisin

D’ou vient un homme dont ici nous avons parlé le voisin? En examinant cette question, il est impossible de ne parler de notre vie. En bref, il ya dans notre pèlerinage vers la mort phase de maturité, qui peut être appelée sagesse. Je suis un homme différent, pas un gentil ou définitivement hantant les murs du monastère, mais pleinement moi-même. Mais d’abord, question cardinale, en quel termes peut-on parler d’autrui ? Levinas répond inlassablement à cette question et les pages qu’il lui consacre figurent parmi les plus belles de la littérature philosophique. Voici, succinctement indiqués, quelques repères. Il convient d’abord d’employer des tournures négatives, d’exclure toute dénaturation.Je voudrais citer ici un homme qui soit un le plus proches des commentaires, le membre de famille de Levinas. Autrui n’est pas élément d’une espèce, fut-elle l’espèce humaine, n’est pas un concept, n’est pas une substance, ne se définit pas par des propriétés, par son caractère, par sa situation sociale, par sa place dans l’histoire. Autrui n’est pas objet de connaissance, de représentation, de “compréhension” ; on ne le “saisit” pas. Autrui n’est pas l’objet d’une description, il n’y a pas de “phénoménologie” d’autrui. Il est même impropre d’employer à son égard les termes d’apparition ou de dévoilement, termes qui appartiennent encore au registre de la connaissance et du savoir. Que dire alors positivement de cet autrui, évadé de tout ce que nous connaissons, de l’être, comme disent les philosophes, que dire de cet autrui qui vient d’un ailleurs n’appartenant à aucun monde ? Ayant épuré notre langage, que reste-t-il ? Autrui est “visage”, non pas dans le sens d’un visage “vu”, d’un visage pouvant se fixer sur une photographie ou dans la mémoire, mais expression, discours. “Visage” qui est d’emblée et tout à la fois parole, demande, supplication, commandement, enseignement. Et dès lors, le “visage” oblige ; il exige réponse, aide, sollicitude, compassion. Et nous arrivons ainsi au terme peut-être le plus employé par Levinas : la responsabilité à l’égard d’autrui. Chez Levinas, à la différence de Buber, la relation à autrui est fondamentalement dissymétrique. Ce n’est pas la rencontre entre deux personnes placées sur un pied d’égalité, une amitié à base de réciprocité. L’obligation du moi à l’égard d’autrui n’est pas le résultat d’un contrat et n’est pas librement choisie. La survenue d’autrui arrache le moi à sa condition, à son ipséité, et le place en situation d’infiniment obligé. Les figures de cette dissymétrie sont nombreuses et prêtent souvent un sens aux situations de la vie la plus quotidienne. Le “après vous” de la politesse, la relation au féminin, la filialité, la préoccupation pour le besoin du démuni ou de l’étranger en sont les exemples les plus simples. Parfois la pensée de Levinas s’exacerbe au point de pénétrer dans une région qu’il sait être utopique. Ainsi en est-il du souci pour la mort de l’autre au prix du sacrifice de sa propre vie, de la responsabilité pour la culpabilité d’autrui même s’il me persécute (formule extrême que Levinas nuance toujours immédiatement). Cette mutation du souci pour soi en souci pour autrui, de la subjectivité qui ne se définit plus comme persévérance dans l’être, accaparement et domination, mais au contraire comme sujétion, ce “retournement ontologique”, est ce qui, pour Levinas, constitue la véritable humanité de l’homme.

3. Le tiers et tous les autres

Ce serait toutefois une erreur de croire que tout se réduit à la relation à autrui. Car voici que se présentent le tiers et tous les autres ! Si je donne tout au premier venu, je lèse les suivants. Dès lors, il me faut réfléchir, calculer, comparer, “juger”. La théorie, le savoir, les institutions, le droit, congédiés dans un premier temps, retrouvent leur place. Levinas n’est pas un anarchiste. L’Etat démocratique a son rôle, garantir la justice. Rien n’est plus étranger à Levinas qu’une certaine écologie, lorsqu’elle magnifie la nature, oubliant la société des hommes. Jamais le moindre dénigrement de la science ou de la technique. Les problèmes que peut poser la technique doivent être résolus par un surplus de technique, disait-il parfois. Ainsi l’éthique doit se prolonger par la science, par l’institution, par la politique ; “l’Europe, c’est la Bible et les Grecs”. On notera l’originalité de la perspective. Classiquement, la vocation de l’Etat s’analyse seulement comme nécessité d’un ordre réfrénant les appétits car, à l’état de nature, l’homme est un loup pour l’homme. Levinas donne à la loi une autre dimension : fixer une limite à la générosité envers autrui, générosité devenue excessive non pas par l’oubli de soi, mais par celui du tiers. Mais il y a encore un troisième mouvement. L’institution dont nous avons vu la nécessité, peut à son tour se pervertir, oublier sa justification et écraser l’humain dans une totalité impersonnelle. Il faut rester vigilant pour empêcher que les droits de l’homme, ou plus précisément de l’autre homme dans son unicité, ne se trouvent bafoués par l’abstraction d’un système. Philosophie première, l’éthique est aussi philosophie dernière : l’institution doit être critiquée, sans cesse améliorée ; en dernier ressort, la morale doit contrôler l’Etat. Comme dans le droit juif, où le juge ignore les “visages” pendant l’audience mais les retrouve à son issue. Levinas ne donne pas seulement à l’éthique le statut de philosophie première (et dernière). Le primat donné à l’éthique dans la pensée de Levinas est tel qu’il en chasse toute considération théologique au sens prégnant du terme. La mystique, le sacré, la possession de l’homme par Dieu, le “numineux” (terme souvent employé bien qu’il ne figure pas dans la plupart des dictionnaires), ne sont que chimères invariablement dénoncées, parfois même rattachées à l’idolâtrie. Plus encore : on cherchera en vain dans toute l’œuvre de Levinas la moindre considération de théologie dogmatique. Levinas est-il croyant ou athée ? Absurde question à laquelle il sait répondre par une moquerie cinglante : « Nous sommes loin des prétendus spinozistes à qui l’alternative croyant-non-croyant est aussi simple que pharmacien-non-pharmacien. »

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